Chief Digital Officer

Une fois le bilan des initiatives digitales en présence et l’estimation des besoins de chaque partie prenante identifier réalisés, le Chief Digital Officer pose le diagnostic :

- le Chief Digital Officer va définir le plan chronologique d’actions globales, en tenant compte des spécificités de chaque service et en priorisant les projets fondateurs.

- Une fois cette stratégie de mise en œuvre validée et « actée » par la direction, le CDO doit impliquer chaque pôle métier et service en leur proposant un plan d’action opérationnelle adaptée. Chaque chef de pôle sera instruit et accompagné par le CDO pour adapter les transformations nécessaires.

- Il doit déterminer des indicateurs de performance quantifiable et qualifiable pour approuver le bon déroulement des opérations et la réussite de sa mission.

- Pour un gain de cohérence et d’efficacité , les meilleures idées et pratiques doivent être dupliquées au sein d’autres services.

 La veille permanente des nouvelles technologies susceptibles d’être utiles à sa mission et de fait à l’établissement reste incontournable pour le CDO.

Chief Digital Officer

Un haut niveau de responsabilité, à la fois pilote et moteur, le CDO est aussi appelé

Directeur de la transformation digitale.  L’appellation reste pour le moins toujours très confuse.

Dénomination similaire :

Digital manager/ Directeur de la stratégie digitale/ Chief transformation officer/ Directeur du digital/ Digital transformation leader et de la communication/ Directeur stratégie et développement/ Digital strategist.

Rôle du CDO

Le Chief Digital Officer ultra polyvalent cumule de nombreux savoir-faire (business, logique d’entreprise, marketing, stratégie, innovation, business, processus, IT) et savoir-être (communication, empathie, capacités de conviction). Leader influent, entrepreneur, charismatique, et faisant preuve d’empathie il incarne la stratégie digitale de l’établissement.

Il doit en effet prendre la responsabilité de cette incontournable mutation numérique. Il sait « storyteller » la transformation numérique.

Lors de la réorganisation de l’établissement, il devient indispensable. Il travaille bien sûr étroitement avec la direction de l’établissement.

Ce  métier né en 2005 et qui a explosé en 2015 peut donc être très varié dans le contenu de sa mission dépendant de la maturité digitale de l’établissement et des profils des métiers rencontrés.

AU CŒUR DE LA MISSION

La mission du CDO est globale presque holistique. C’est sa polyvalence professionnelle et son profil absolument senior qui lui permettront d’être efficient dans sa mission.

Un Chief Digital Officer doit correctement appréhender ou maiîtriser:

- les stratégies du digital basées sur la connaissance des tendances et des mutations technologiques, commerciales, sociologiques,

- sa capacité à partager une vision et la transmettre,

- le « change management » au niveau RH pour combattre la résistance au changement interne,à la transmission de l’information et organisationnel,

- l’administration et l’organisation de projet afin de soutenir la transformation dans l’ensemble de l’établissement,

- la coordination de nombreux interlocuteurs aux profils divers, pour mieux prioriser et optimiser l’impact technique.

- les nouvelles technologies, orientées sur l’IT, la Data, le « cloud », le nomadisme digital.

 Le CDO doit en communication appréhender ou maîtriser :

- la pédagogie, la patience, l’empathie et le relationnel, socle de la réussite d’un projet et de son acceptation,

- sa posture de communication be to be,

- les problématiques marketing éventuelles auxquelles il doit faire face un CDO,

- les leviers de développement, surtout digitaux en relation à: l’expérience utilisateur, les marques employeurs , le web to store, l’e-commerce, le social média, la monétisation, l’influence, le mobile et les différentes «devices», l’e-CRM, l’e-réputation, l’intranet (certain de ces sujets ne concernent pas ou peu la santé),

- le business et la gestion de budgétaire, ayant un impact direct sur l’activité de l’établissement et de son modèle économique.

 La place du Directeur de la transformation digitale dans l’organisation :

Souvent présent au comité de direction ou du comité exécutif, il est en tous cas en lien permanent avec la direction générale de l’établissement.
Il travaille  transversalement avec l’ensemble des services.

Fréquemment en mode projet, il travaille au sein d’équipes, composées de profils hyper spécifiques et répartis dans les différents pôles de l’établissement (DSI, RH, marketing, etc.).L’encadrement peut donc être fonctionnel au minimum, mais aussi hiérarchique : en fonction de la taille de la tâche à accomplir et des besoins de l’établissement, l’on peut attribuer une petite équipe de soutien au CDO .

DÉLIVRABLES ET RESPONSABILITÉS

La première responsabilité du Chief Digital Officer est d’évaluer le niveau de développement numérique et digital de l’établissement et de ses collaborateurs.

Il doit identifier le positionnement et la capacité de changement possible de la direction, des équipes et de l’établissement sous son aspect technique.

Il partage pédagogiquement sa vision, fait preuve de capacité d’innovation et d’animation de  la transformation. Il est responsable de l’accompagnement au changement des métiers.

 Il peut aussi intervenir sur la chaîne de valeur, comme les processus de productions et l’organisation du travail, conséquences d’une évolution permanente des technologies.

Dans la relation client, le marketing, le CDO peut aussi avoir un rôle externe et commercial se rapprochant des fonctions de Digital Marketing Manager.Son objectif consisterait dans ces cas à rechercher des opportunités de croissance, de leads, voire de revenu revenu.

Le CDO peut aussi avoir la responsabilité de la veille des remontées de la data, et d’analyse des besoins, des  comportements des utilisateurs et autres données en collaboration avec le Data Protection Officeur et le Data Scientist.

Sans oublier la mise en œuvre d’opérations online, la maîtrise des réseaux sociaux et l’optimisation des sites web existants en collaborant avec le Community Management, le content management et le Webmaster. Ayant une bonne culture marketing et digitale, Le CDO peut être amené à travailler de concert avec le service marketing (peu répandu dans les établissements de santé).

Il se doit, quand sa mission l’exige, de travailler de concert avec des services comme la communication et la DSI.

 Il doit s’assurer, souvent seul et sans budget, que le digital fasse partie intégrante de la culture de l’établissement... un véritable défit.

À sa décharge, le top management de l’entreprise se doit non seulement d’être informé, mais aussi d’être convaincu.  Sans son appui, le Chief Digital Officer ne pourra effectuer correctement sa mission sous peine de déception des protagonistes et de l’échec de ce dernier.

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE & FORMATION

Niveau d'étude requis : Il est diplômé d’une école ou d’université supérieure de haut niveau (type MBA) ou d’une grande école d’ingénieur (Master spécialisé Big Data). HEC, Sciences Po, ESCP, Centrale, Berkeley, Stanford sont appréciées… Mais une dizaine d’années d’expérience et la « digitale nature »  du CDO prévalent. Il aura fréquenté dans sa carrière les entreprises pionnières du web, des agences digitales et de consulting.

RÉMUNÉRATION

Avec une expérience d’un minimum de 10 ans et un profil croisé de compétence variée, le CDO peut prétendre à une rémunération comprise entre 80 000 euros bruts annuels pour les grosses PME, et peut monter jusqu’à 130k€.

Les fonctions orientées de technologie plus concrète sont mieux rémunérées que les fonctions communication. Le background technique influence positivement la rémunération.

ORIENTATION ET FACTEURS D’ÉVOLUTION

Le numérique et l’innovation digitale ont révolutionné les pratiques de tous les établissements de santé et plus globalement toutes les entreprises. Toutefois beaucoup d’entre eux sont à la traîne et dans ce contexte d’évolution perpétuelle impactant sur le business et les créations de postes de Chief Digital Officer sont de plus en plus nombreuses.

La rémunération peut s’envoler jusqu’à 260k€ pour des profils seniors, les CEO du futur.

Pour plus d'informations :

http://www.cigref.fr

http://www.metiers-fonctionpubliquehospitaliere.sante.gouv.fr

 

 

 

 

 

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